Dernière lettre de Paul Simon
La citadelle, le 28 Décembre 1942
C'est surtout à toi, maman chérie, que j'écris car je devine bien toute la peine que je te cause (...)
J'ai été amené ici vers trois heures et depuis, je me suis confessé et préparé à bien mourir.
Dès qu'on est venu me chercher dans ma cellule, j'ai su pourquoi c'était et c'est avec beaucoup de courage et sans pleurer que j'ai appris la chose.
Si je suis triste, c'est pour vous, pour vous tous qui restez, triste d'être la cause de votre chagrin. Pour moi-même, la mort m'est très légère car j'ai confiance en la miséricorde de Dieu et me suis fait des trois mois et demi de prison une avance sur mon purgatoire.
Paul Simon
Fusillé à Liège, le 29-12-1942
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