compagnons-de-la-mémoire-des-fusillés-de-la-citadelle de Liège

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Jean Clockers

 

Après s'être engagé dans la Légion étrangère puis avoir combattu en Lorraine et dans les Vosges, Jean Clockers rentre en Belgique en 1941.
 
Le 30 mars 1942, il se promène à Liège avec un ami lorsqu'il voit une patrouille de gardes wallones escorter un résistant menotté.
 
Impulsif, il crie au scandale et fonce dans le tas mais un détachement allemand intervient et le conduit au poste.
 
Il a sur lui trois revolvers mais aussi un plan du barrage Monsin et un autre de la centrale électrique de Bressoux.
 
Il est interrogé le 3 avril et les jours suivants, condamné à mort le 7 et exécuté le 10 au petit matin.
 
La veille, il rappelait - par écrit - à sa chère grande amie Fabienne les vertus du sacrifice et du patriotisme :
 

C'est demain le grand jour, où un Belge va donner sa vie pour l'indépendance de son pays. Mon sacrifice sera total et je saurai mourir avec fierté.

 

Demain matin à 6 heures, je ferai face au peloton et mon dernier mot sera « Vive la Belgique ! »

 

Je suis d'un calme froid.

 

A sa famille, il dicte ses dernières volontés : Je charge Adèle et Alexandre de procéder de la manière qu'ils jugeront la meilleure à la distribution d'objets m'ayant appartenu (...) Ils feront faire des souvenirs mortuaires en faisant reproduire ma photo de la Légion étrangère.

 

 

 

 

 



27/01/2018
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