compagnons-de-la-mémoire-des-fusillés-de-la-citadelle de Liège

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Joseph Maréchal

 

Ce fils unique, né à Aywaille en juillet 1920, voulait devenir instituteur.

 

Son diplôme en poche, il enseigna à Chênée, Esneux et Theux.

 

Le 28 décembre, il sait que sa mort est imminente, il rencontre l'aumônier et appuyé sur la machine à écrire qu'on lui a prêtée, il pense avec une foi inébranlable à ses parents ainsi qu'à la troupe scoute, « Les chasseurs de Notre-Dame », qu'il anime depuis quelques années déjà.

 
Ces deux mois de prison m'ont fait réfléchir, ils ont été pour moi une retraite avant d'aller retrouver mon Dieu.

 

Nous sommes neuf et nous nous encourageons les uns les autres.

 

Cette nuit, on nous a promis de nous réunir avec un prêtre, nous ferons une veillée de prière et ne vous oublierons pas, nous prierons pour que vous soyez courageux.

 

Permettez-moi, chers parents, de ne rien regretter de ce que j'ai fait : c'est pour la Belgique et j'espère que ce ne sera pas perdu.

 

Essayez, chers parents, de ravoir mon corps et de lui trouver un petit coin tranquille pour qu'il repose en paix jusqu'au jour du jugement suprême.

 

J'espère alors ne pas être du côté des condamnés (...) Ne pleurez pas trop, soyez courageux, c'est une consolation de savoir que vous allez m'offrir pour le pays, pour que la Belgique vive.

 

 

 



27/01/2018
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