compagnons-de-la-mémoire-des-fusillés-de-la-citadelle de Liège

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Patriotes belges du refuge de Sauheid

Le 20 septembre 1943, quelques patriotes belges étaient surpris dans leur refuge à Sauheid par d'importantes forces ennemies.

C'étaient des gars à l'âme ardente, du s patriotes passionnément épris d'idéal, Dès que l'alerte fut donnée à l'intérieur de la villa qu'ils occupaient, ils n'hésitèrent pas un instant et chacun bondit à son poste de combat.

La lutte s'annonçait cependant vaine ; les boches avaient complètement cerné l'immeuble et, armés de mitraillettes, de grenades, se disposaient à en faire le siège.

Mais les jeunes Belges préféraient mourir en combattant plutôt- que d'accepter de faire leur soumission à l'ennemi.

Se représente-t-on ce que peut être un combat comme celui-là, ce qu'il nécessite de volonté implacable et de farouche énergie.

Longtemps on entendit crépiter les coups de feu, on vit les assaillants gagner peu à peu du terrain, se rapprocher insensiblement de la villa assiégée, mitraillant sans arrêt les fenêtres d'où les vaillants patriotes ripostaient avec leurs armes de fortune : revolvers et brownings à portée réduite et d'un tir peu sur.

Hélas, vint un moment où l'inévitable se produisit : le feu des assiégés diminua d'intensité, les coups s'espacèrent puis brusquement ce fut le silence.,. L'un après l'autre, les héroïques gars avaient été mis hors.de combat et s'étaient effondrés, frappés à mort.

Ceux qui ont eu le privilège de connaître ces braves nous ont parlé avec émotion de leur noblesse d'âme et de leur générosité chevaleresque.

Un de leurs camarades leur a dédié le magnifique

Écoute, toi qui n'est plus, mon frère, Grand Frère tombé à l'aube d'un jour de deuil, Seul.

Seul devant l'ennemi avec ta fierté, ton courage, L'œil perdu dans un rêve de grandeur. L'âme haute, épurée par Ion sacrifice, Mais la lèvre crispée par l'adieu irréparable. *

Grand frère, écoute, Ce ne sont pas des mots lourds de pleurs. Ce ne sont pas des phrases alanguies par la douleur, Mais une pensée de gloire, une certitude de résurrection Que je veux offrir à ton sort amer.

Tu es parti, l'œuvre à laquelle tu t'étais donné en entier, la Patrie, notre pauvre pays meurtri, ta Belgique, Notre Belgique, Tu l'as servie jusqu'au bout, jusqu'à la mort.

Et lorsque la main hostile arrêta tes élans, lorsque le traître sournois te coupa les ailes, Noyant ta tâche inachevée, ton labeur accompli, Tu regrettas...

Mais console-toi, frère, nous sommes là, le flambeau d'idéal que tu portas si haut, nous le reprenons et nous marchons sur tes pas héroïques.

Tous, nous les purs, les vrais, les inaltérables Belges.

Ceux que l'on veut salir, ceux que l'on veut détruire; nous sommes la, offrant comme toi nos efforts, notre vie, assoiffés de servir et prêts à la mort, toujours plus purs, visant toujours plus haut.

Et demain, quand notre tâche accomplie, l'ennemi Chassé de notre sol sera vaincu par notre victoire., quand le Ciel sourira radieux à notre liberté, quand notre peuple ignorera la faim, la séparation, les outrages...Alors, grand frère, notre héros, notre guide, tu nous retrouveras sur ta tombe fleurie.

Un souffle de gloire passera dans les plis du drapeau, et nos trois couleurs devant toi s'inclineront, Fils glorieux d'un glorieux pays.

Demain ce sera ta gloire, l'exaltation de ton sacrifice, demain pour le Pays, pour la Belgique, tu revivras, demain, Avec nous, TU RENAÎTRAS.

Coeurs Belges Janvier 1944

Cette villa était occupée par 3 patriotes qui y tombèrent face à l’ennemi, il s’agit de Charles FRÈRES, Pierre CAPRASSE et Arthur HERPAIX.

 

Arthur Herpaix, repose dans l'enclos des fusillés de la citadelle de Liège.

 

 

 

HERPAIX_Arthur

HERPAIX_Arthur



19/09/2018
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